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Mon expérience de bénévolat à Hopeland, en Grèce : une aventure humaine et animale inoubliable

  • Photo du rédacteur: Jennifer Saverian
    Jennifer Saverian
  • 1 sept.
  • 4 min de lecture

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Il y a des expériences qui vous marquent profondément, qui laissent une empreinte à jamais. Je vais vous raconter mon séjour à Hopeland, un refuge pour chiens situé dans le petit village de Souroti, à une vingtaine de kilomètres de Thessalonique. Pendant quelques semaines, j’ai eu la chance de m’engager comme bénévole auprès de Natasa, la fondatrice de ce refuge hors du commun.


Une arrivée dans un coin de Grèce hors des sentiers battus


Lorsque j’ai décidé de m’engager dans un refuge pour chiens, je cherchais un endroit loin des décors paradisiaques grecs que l'on trouve sur Instagram. Je voulais découvrir la Grèce profonde et être utile à une cause qui me tient à coeur : les chiens abandonnés. Je suis tombée sur Hopeland et tout de suite j'ai senti que c'est à cet endroit que je devais me rendre. J'ai contacté Natasa, qui m’a répondu rapidement avec chaleur et enthousiasme.


Après un périple Bordeaux-Paris, Paris-Beauvais, Beauvais-Thessalonique et une nuit à Peraia, Natasa est venue me chercher le lendemain matin, lundi 18 mars 2024. Sur la route vers le refuge elle m'a expliqué les règles et donné quelques conseils pour la vie au sein du refuge. Elle n'y vivait pas mais nous, les volontaires si. Souroti est un petit village typique de la campagne grecque, entouré de collines, de fleurs et de cigales.

La vue depuis le refuge
La vue depuis le refuge

Hopeland est un lieu un peu à l’écart du village, sur un terrain isolé. Dès mon arrivée, j’ai été frappée par les aboiements, méfiants pour certains mais curieux et pleins de vie pour d'autres. Une centaine de chiens, chacun avec son histoire, m’ont accueillie avec enthousiasme.


Le quotidien au refuge : entre responsabilités et moments de grâce


Le quotidien à Hopeland n’est pas de tout repos. Chaque jour, les tâches sont nombreuses :


  • Nourrir les chiens, deux fois par jour, en respectant les besoins particuliers de chacun (certains ont des régimes spéciaux, d’autres doivent être isolés pendant les repas).

  • Nettoyer les enclos et les abris, ramasser les excréments, changer l’eau, désinfecter si besoin.

  • Observer les comportements, repérer les éventuelles blessures ou signes de maladie.

  • Apporter de l’affection, des jeux, des caresses, des promenades si possible. Beaucoup de chiens ont besoin de réapprendre à faire confiance à l’humain.

  • Et parfois : accompagner des chiens à l’adoption, ou accueillir de nouveaux arrivants sauvés de la rue.

Le travail est physique et l’organisation peut être un peu chaotique par moments. Mais chaque effort est récompensé par les regards des chiens, leur affection, leur progrès. Je me souviens d'une chienne très craintive au début, qui n’osait même pas sortir de sa niche manger quand on était trop proche d'elle et qui a fini par s’approcher de moi, timidement.


La vie à Souroti : simplicité et rencontres


En dehors du refuge, la vie à Souroti est paisible. C’est un petit village grec typique, où tout le monde se connaît. Le rythme est lent, le café du coin est le lieu de rendez-vous, et les couchers de soleil sur les collines sont magnifiques.

En tant que bénévole, on vit souvent dans un logement simple, parfois partagé avec d’autres volontaires. Cela crée des liens forts. J’ai rencontré des personnes venues d’Allemagne, de France, d’Italie, toutes réunies par la même envie : aider les animaux et vivre une expérience de terrain authentique.


Les Liens Créés


Au fil des semaines, des liens se sont tissés, non seulement avec les chiens, mais aussi avec les autres bénévoles. Nous avons partagé des repas, des rires et des moments de larmes. L’entraide était au cœur de notre mission. Nous venions de partout en Europe, même parfois de l'autre côté de la planète, comme Marie une fille géniale venue du Canada ! La fille qui m'a spécialement marquée c'est Eva, une fille de 18 ans et pleine de vie avec qui j'ai partagé d'autres voyages par la suite.



Ce que j’ai appris à Hopeland


Ce bénévolat m’a apporté bien plus que ce que j’avais imaginé. J’y ai appris :

  • À travailler en équipe, parfois dans des conditions imprévisibles.

  • À écouter sans parler, notamment avec les chiens les plus traumatisés.

  • À faire preuve de patience, de calme, de constance.

  • À relativiser mes propres petits problèmes face à des vies qui ont connu la vraie souffrance.

  • Et surtout, à donner sans rien attendre, à être là, simplement, pour aider.



Et après ?


Depuis mon retour, je pense très souvent à Hopeland et surtout à tout ces toutous. Certains d'entre eux ont été adoptés, d'autres sont toujours là et de nouveau sont arrivés.

Si tu lis cet article et que tu hésites à te lancer dans un bénévolat, je n’ai qu’un conseil : fais-le. Pas pour cocher une case sur un CV, mais pour vivre quelque chose d’humainement fort. Hopeland a besoin de mains, de cœurs, et surtout de personnes prêtes à s’investir. Tout le monde en est capable et on en ressort forcément différent.


Cette expérience m'a donné envie de m'engager davantage. En mars dernier, lors d'une visite chez ma grand-mère à lÎle Maurice, j'en ai profité pour aller aider quelques jours dans un refuge à Baie du Cap (voir mon article sur HappyTails).


🐾 Pour en savoir plus sur Hopeland :

Et si tu veux des conseils pratiques pour organiser ton bénévolat là-bas (logement, transport, langue, etc.), n’hésite pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire !


 
 
 

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